1m69 , un peu maigrichonne, longue, très longue (trop longue je dirais même) chevelure blonde... C'est bien Yillow que vous voyez là ! Cette jeune fille est aussi dotée de (mignons, avouons le) yeux rouges/orangés, qui, contrairement à ce qu'on peut croire, lui donne un petit air sympa !
Aux bouts de ses papattes/mains, on peut apercevoir des ongles, pas spécialement longs, mais... Pointus, et toujours griffants ! C'est toujours ça comme arme naturelle !
Niveau habits, c'est pas bien compliqué : ayant le corps chaud de nature, elle a juste à protéger vaguement sa peau, car elle a rarement froid (mais elle aime quand même dire qu'elle a froid pour qu'on s'occupe d'elle, ne cherchez pas de logique), donc elle porte juste de quoi la couvrir un peu à l'arrache. Souvent, ces morceaux de tissus assez légers sont dans les tons chauds : rouge, jaune, orange et parfois blanc.

Minimum 7 lignes. Décrivez le mental, les défauts et les qualités de votre personnage. ECRIRE ICI

Avouez, vous avez envie de tout savoir sur sa vie, son passé ! Non ?.. Méchants. C'est très intéressant. Pour la peine, je vous raconte tout quand même:

Par une belle nuit d'été, Yillow vit le jour. Ses parents la chérir toute sa vie, lui donnant tout leur amour. Elle les aimait en retour et fit son possible pour les rendre heureux et fiers d'elle.
C'est beau hein ? Ouaip. Je sais. Passons à la vrai version :

Une ptite soirée pépère en un gentil début de juin, une maison toute pourrite (oui c'est français), à l'air abandonné, des cris perçants, étouffés par la poussière environnante.. Vive l'accouchement ! En ce jour, une victime, une innocente et un malheureux. Une morte, une née, un sans-âme. Une mère, Yillow et un père.
Sa femme morte pour donner naissance à une enfant non-voulue, le père de Yillow était fou de chagrin. Il prit alors sa fille, cause de tous ses malheurs, l'enroula dans un vieux drap, embrassa sa défunte femme sur le front, murmura un "je reviens" et parti, la grosse boule dans les bras. Il n'allait pas bien loin: la petite ruelle sombre sur le côté de la maison suffisait. Après un simple coup d'oeil autour de lui, il posa le bébé sur une poubelle débordante d'ordures et, sans se retourner, retourna dans la maison miteuse.
De retour auprès de son épouse, il la serra une dernière fois dans bras, un doux sourire aux lèvres, monta sur le toit et, après avoir dit "j'arrive" comme si elle pouvait l'entendre, il la rejoignit en sautant. (les détails sanglants sont épargnés, pour le bonheur des âmes sensibles)
Retournons à Yillow: jusque là, elle n'avait pas pleuré, pas crié, pas une fois, mais quand son père quitta notre monde pour rejoindre Arceus et sa femme, un sons strident et puissant explosa dans le calme de la ruelle, et ne s'atténua pas de si tôt...
Le lendemain, une vieille mendiante qui fouillait les poubelles en quête de nourriture trouva Yillow, dans son vieux bout de tissus tout pourri. Attendrie, elle la prit avec elle et parti faire la manche, plus en quête de nourriture pour ce pauvre bébé affamé que pour elle même. Par chance, une bourgeoise charitable leur donna assez pour qu'elles puisse se nourir pendant un temps.

Trois années passèrent ainsi, à mendier dans les rues. Les gens donnaient pile ce qu'il fallait à la vu de Yillow, ce petit bébé/enfant aux cheveux bruns qui devenaient de plus en plus blonds.
A partir de ses 4 ans, Yillow vola. Non pas dans le ciel, mais dans les poches. Grandma n'aimait pas qu'elle le fasse, mais cette image d'un petit garçon au cheveux bleu.. Comment ça quel petit garçon ? Ah merde. Heu bah.. *bruit de rembobinage d'une cassette*
Yillow et Grandma mendiaient, appuyée sur un mur, comme d'habitude, quand la jeune enfant aperçu un petit garçon au cheveux bleus électrique, à peine plus âgé qu'elle, qui volait subtilement un morceau de pain dans un sac. Sur le coup, la gamine avait trouvé ça tellement beau ! Tellement délicat ! Qu'elle, avec une habileté soudaine, esquissa les mêmes gestes que le garçon dans la poche d'un homme qui passait par là. A son plus grand malheur, il n'y avait qu'une baie simple, mais au moins, elle ne s'était pas faite remarquer ! Avec le temps, elle apprit d'autres techniques par elle même. Elle devenait de plus en plus rusée !
La vie était belle, même dans la misère, mais forcément, tout devait se finir un jour ou l'autre. Il eu suffit d'un hiver plus rude que les autres et d'un peu moins de récolte dans les poches pour que Grandma tombe malade. Une fièvre redoutable s'empara d'elle, une fièvre horrible qui la faisait énormément souffrir.
Mais un jour, la fièvre fut supportable, la maladie était supportable, la douleur était supportable. Ça n'annonçait rien de bon. Alors Grandma pris la main de Yillow à son réveil, lui dit qu'aujourd'hui, c'était jour de repos, qu'elles n'iraient pas mendier. Et elle l'emmena, répétant qu'elle avait quelque chose à lui montrer.
Elles marchèrent pendant près de 15 minutes, traversèrent la ville dans le froid mordant de l'hiver, pour finalement se retrouver devant une superbe maison miteuse et en ruine.
Grandma était fatiguée, alors elle tira sur la main de la petite fille qui tremblait de froid, et l'emmena dans une ruelle, située à côté de la maison. De sous son manteau rafistolé, Grandma sorti un vieux morceaux de drap, sale.
En quelques phrases, elle résuma à l'enfant comment elle l'avait trouvé, et lui raconta de nombreux souvenirs dont la petite fille ne pouvait se remémorer.
Quand elle eut fini, la vieille déplia le drap, le posa sur les épaules de Yillow, retira le collier qu'elle avait autour du coup, l'enfila à la gamine, puis, dans un dernier effort, laissa couler quelques larmes sous ses yeux fermés, qu'elle n'ouvrira plus jamais.
Yillow était jeune, mais elle comprenait. Alors elle pleura aussi, longtemps, plus que jamais, en serrant contre elle le vieux drap et le collier, orné d'un petit morceau de cristal.